juste un ptit article de gaucho sur facbook tres reveleteur
tirer du site
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La stratégie de Facebook ressemble à celle de certains politiciens : on annonce une mesure et on fait machine arrière s’il y a de la mobilisation en face… et des menaces de procès. Cette fois-ci comme à plusieurs reprises auparavant, Facebook a tenté subrepticement de modifier ses conditions d’utilisation au détriment de ses utilisateurs, et mal lui en a pris.
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Le 4 février 2009, Facebook introduisait une modification dans ses conditions d’utilisation. Le passage « vous accordez à Facebook le droit irrévocable, perpétuel, non-exclusif, transférable, transférable et mondiale (avec l’autorisation d’accorder une sous-licence) d’utiliser, copier, publier, diffuser, stocker, exécuter, transmettre, scanner, modifier, éditer, traduire, adapter, redistribuer n’importe quel contenu déposé sur le site » [1] se trouvait amputé d’une précision qui stipulait que ces droits cédés à Facebook s’éteignaient lorsque vous effaciez vos contenus du réseau social.
Cela revenait à dire que le moindre contenu déposé ne serait-ce qu’une fois dans Facebook, même retiré ensuite, pouvait être exploité par Facebook sans limite ! Une façon de faire qui n’étonnera pas beaucoup quiconque s’est une fois penché sur les conditions d’utilisation des services gratuits du Web 2.0.
Coup de pub ou coup d’essai, cette nouvelle affaire Facebook intervient après d’autres, par exemple lorsque, fin 2007, Facebook avait installé Beacon, un service qui alertait vos amis Facebook de vos achats sur Internet, partant du principe que si quelqu’un apprend qu’un de ses amis a acheté tel objet, il l’achètera peut-être lui-même. Beacon avait été retiré suite à la pression des internautes.
Elle est bien significative des stratégies des grands services gratuits du Web d’aujourd’hui, qui naviguent entre exploitation des profils personnels des internautes à des fins commerciales, et réutilisation des données (textes, images, sons, vidéos) stockées par les utilisateurs.
En même temps, ce dernier épisode montre sans doute que la conscience qu’ont les internautes des risques qui pèsent sur leurs données personnelles est croissante. Dans différents pays, des groupes Facebook se sont créé pour protester, tel le groupe Nous n’aimons pas les conditions d’utilisation de facebook.
Facebook vient juste de faire machine arrière en replaçant la clause qui avait été discrètement supprimée. Cela semble apaiser les contestataires, mais espérons qu’ils poursuivront un peu leurs efforts. Facebook vient de créer un groupe de réflexion sur ses conditions d’utilisation, afin de les rendre plus claires. Y débattra-t-on d’un fait qui demeure : tant que nous stockons des données chez Facebook, celui-ci peut les réutiliser à sa guise, sans nous demander notre avis ?
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