des premiers choix...

je t'en parlerai de vive voix, mais ce n'est pas un truc vu dans le livre (ou ailleurs), mais juste quelque chose que j'ai constaté : le MJ peut difficilement savoir tous les scores de tous les chevaliers-joueurs...

On est obligé de faire partie d'une organisation ou de faire voeux de romantisme ou de courtoisie ? Parce que sinon ça voudrait dire que tout vieux chevalier est soit courtois, soit romantique, soit chrétien, c'est un peu réducteur non ?

Je pourrais être intéressé, mais ça ne donne pas trop un jeu bisounours ou tous les joueurs sont obligés d'être propres et gentils pour entrer dans le moule ???

Cela donne un jeu où l'on suit des règles, non pas parce qu'elles nous sont imposées, mais parce qu'elles sont justes.
Bref, il y a clairement le bien et le mal. La chevalerie n'impose rien, c'est à chacun de se positionner.

Je dirai rien sur les jeux gris, mais de mon avis de troll, les jeux gris, c'est to easy.

Rémi

C'est bien ce que je disais...

Pourquoi pas essayer

je posterai un gros pavé sur ce sujet et l'esprit du jeu ce week-end (ou lundi) !

Rémi a écrit:

Cela donne un jeu où l'on suit des règles, non pas parce qu'elles nous sont imposées, mais parce qu'elles sont justes.
Bref, il y a clairement le bien et le mal. La chevalerie n'impose rien, c'est à chacun de se positionner.

J'aurai pas dit mieux... Pendragon est un jeu, ou en stéréotypant à l'extrême, on joue tous des hommes, on joue tous chevaliers, on joue tous des habitants du même Royaume (voire du même Comté), on a tous la même culture et on a tous la même religion.... et pourtant, tous les personnages sont différents, tant sur le papier qu'en roleplay, parce qu'ils n'ont pas la même histoire, les mêmes traits de personnalité... et le même idéal : je veux dire, le Chevalier Noir a beau être un "méchant", il n'en est pas moins un grand chevalier, reconnu comme tel par tout le monde (même les membres de la Table Ronde ne se posent pas de question à ce sujet)...
Et à Pendragon, rien ne force le joueur (si ce n'est la volonté du MJ ou de la Table) à vouloir jouer des Galahad et consort... le Chevalier Noir peut très bien être un Chevalier-Joueur (mais bon, un Chevalier très expérimenté, quand même), et jouer à la même table qu'un Lancelot...

Edit (je ne sais pourquoi, la fin de mon message n'est pas passé su premier coup) : ... et ça ne finit pas forcément en pugilat entre les deux

Murt a écrit:

J'aurai pas dit mieux...

Pour être honnête envers le monde, deux petits bouquins merveilleux sur le sujet :
Jean Flori, La chevalerie en France au Moyen Âge, PUF, "Que sais-je ?", n°972, 1995.
et un autre, qui a fait polémique à sa sortie ( enfin, polémique dans un verre d'eau )
Jean Flori, Guerre sainte, jihad, croisade. Violence et religion dans le christianisme et l'islam, Seuil, Point histoire, 2002.

Ma "citation sur la chevalerie" date d'un exposé sur le sujet en repompant dans les deux bouquins cités plus haut, un vrai boulot d'étudiant en histoire

Rémi

Rémi a écrit:

Ma "citation sur la chevalerie" date d'un exposé sur le sujet en repompant dans les deux bouquins cités plus haut, un vrai boulot d'étudiant en histoire

Rémi

(bave)

Gobelin a écrit:

Rémi a écrit:

Ma "citation sur la chevalerie" date d'un exposé sur le sujet en repompant dans les deux bouquins cités plus haut, un vrai boulot d'étudiant en histoire

Rémi

(bave)

Arrête de baver Clovis, ce sera peut-être bientôt toi ^^

réponses et commentaires en vrac :
@ Freddy : je n'encouragerai pas, mais vraiment pas le côté noir des chevaliers!
Jouer en demi-teinte dans ses traits pour optimiser ses possibilités de jeu (par exemple) sera amplement pris en compte dans la renommée qui aura bien du mal à grimper. C'est un positionnement mais c'est celui qui préserve en soit l'esprit du jeu contre toute déviance.

@ Rémi : les codes sociaux imposés à la chevalerie sont respectés car ce sont ceux qui sont représentatif d'une société juste, en effet. Jouer en marge de ces règles ou complètement en dehors n'est pas admis car jamais vous ne deviendrez un chevalier légendaire dans le camp d'Arthur, et c'est ce qui vous préoccupe en tant que chevalier-joueurs.

@ Johann : est-ce que un jeu de super-héros est un jeu de bisounours, c'est à toi de voir la réponse qui te va. Mais ici tout le monde est dans le camps des gentils et tout le monde respectent des codes de société assez forts (qui se transforment en devoirs), un peu comme les super héros, ils ne font pas bisounours pour autant.

@ Jeanne-Lise : tu es sûre pour la vision de Chrétien de Troyes, moi j'aime bien, et puis, pour jouer Roleplay, tu pourrais nous servir de magnifique tisane en compagnie de Justine, dis, non, t'es sûre... :-)

@ Freddy : comme nous en avons parlé, le MJ doit simplement savoir les traits 'forts' de chaque personnage, cela n'en fait pas temps que ça au final. (enfin, dans mes précédentes parties, cela se passait très bien)

David a écrit:

@ Freddy : je n'encouragerai pas, mais vraiment pas le côté noir des chevaliers!
Jouer en demi-teinte dans ses traits pour optimiser ses possibilités de jeu (par exemple) sera amplement pris en compte dans la renommée qui aura bien du mal à grimper. C'est un positionnement mais c'est celui qui préserve en soit l'esprit du jeu contre toute défiance.

Ne t'en fait pas, sur ma table bitterroise, il en est de même... mais pourtant, même si tous sont du "côté blanc", ils n'en sont quand même pas tous des Saints (mais faut dire aussi que sur une généalogie, pour ne pas toujours avoir le même personnage avec un nom différent, j'utilise une méthode semi aléatoire pour déterminer les traits de personnalité (que je modifie ensuite légèrement avec le joueur pour rendre le perso jouable, et intégré à sa famille : si l'aïeul est un modèle de chasteté, il y a quand même peu de chance que le fils soit un obsédé sexuel...)....

Mais comme on se l'est dit, il n'y a qu'un maître à la table, et c'est lui qui "mène la danse"... mais je pense que nos visions du jeu ne sont vraiment pas très éloignés l'une de l'autre...